Partage cette critique de l’anthologie des Nouveaux Déviants, par une lectrice fidèle, l’Arpeuteuse de l’étrange. Écoute en fond “End Shredits” du pas mauvais film de loup-garou Werewolf by Night de Michael Giacchino.
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L’ami Christophe Siébert au micro de Mauvais genres pour Une vie de saint, un gigantesque Raspoutine-like roman que tout auteur peut garder sur son bureau et ouvrir à l’occasion pour piquer un bout de phrase, une idée, pour s’imprégner, comme on irait s’imprégner, en mal de matières, auprès du Festin nu, d’Argent Animal de Cisco ou des Racines du mal de Dantec ou de La Famille Royale de Vollmann, ce genre de monstres.
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“Une nuit il ne put tenir. Telle était sa faim qu’elle eût pu le nourrir. Il la sentait dans son ventre avoir la consistance d’une matière sur le point d’être assimilée. Elle montait par vagues de son ventre à sa bouche où elle expirait en s'épuisant de n’être qu’un désir.” — Jean Genet, Pompes funèbres. Écoute en fond Hail Wermland de Toroidh.
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“Le problème a un genre. Le problème est masculin. Le masculinisme gagne de la place. Il gangrène peu à peu l’espace des salles de classe. Il est temps de s’en inquiéter.” Je partage ce texte d’Alexis Potschke — ami écrivain avec qui j’ai fait une partie de mes études de Lettres. Il enseigne aujourd’hui et poste régulièrement des textes beaux et justes sur son métier. Son analyse du meurtre de Mélanie mérite qu’on s’y arrête.
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Trois sons tristes, comme trois petites prières adressées respectivement au cœur, à l’âme, aux enfants. Bang Bang de Nancy Sinatra. Little Empty Boat de Nick Cave. Ari’s song de Nico.
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xviii.decembris.mmxxiv
Quelle vie fut plus remplie que celle de sir C. Lee ? Comte, espion, chasseur de nazis, puis bien sûr acteur au plus de deux cents films, de Dracula à Saroumane en passant par Fu Manchu… Un documentaire va lui être consacré, The Life and Deaths of Christopher Lee.
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Masha, la sans-utérus a trouvé son éditeur, les éditions des Lumières, et paraîtra, en papier et numérique, le 3 janvier 2025, sous une couverture rose pâle, présentant une gravure de Francisco de Goya intitulée Mauvaise femme. J’y explore la sexualité & la vieillesse, la grossesse & les entrailles. Dès l’origine ce roman se voulait une traversée noire, comme le voyage en train de deux vieillards perdus dans les brumes de leurs propres fantasmes, entre chapelles & bordels, lits, silicone, corps, crimes & mélancolie.
iv.octobris.mmxxiv
“C’est sur la peau de mon cœur que l’on trouverait des rides. Je suis déjà un peu parti, absent. Faites comme si je n’étais pas là. Ma voix ne porte plus très loin. Mourir sans savoir ce qu’est la mort, ni la vie. Il faut se quitter déjà ? Ne me secouez pas. Je suis plein de larmes.” — Henri Calet